Les croyances limitantes : ces freins invisibles qui bloquent notre potentiel
Et si un bébé avait peur d’apprendre à marcher, ramperions-nous tous encore aujourd’hui ?
Nous naissons sans peur de tomber, sans peur d’essayer, sans peur d’échouer. Même si par mimétisme, il est conditionné à faire comme les autres qui l’entourent, le bébé qui apprend à marcher ne se demande pas s’il en est capable, s’il est prêt ou s’il mérite d’y arriver.
Il essaie, tombe, recommence, jusqu’à ce que son corps trouve l’équilibre et apprenne à marcher.
Et pourtant, à l’âge adulte, beaucoup d’entre nous n’osent plus se relever. Nous doutons, anticipons, rationalisons. Ce que le corps sait instinctivement, l’intellectualisation génère des freins et des blocages, qui ne permettent pas de déployer le potentiel et d’évoluer.
C’est là que naissent les croyances limitantes : des “vérités” intellectualisées, construites de toutes pièces, qui nous empêchent d’évoluer, de ressentir, d’expérimenter. Car le corps sait ce dont il est capable ou non, ce qu’il veut, ce qu’il doit faire ou ne pas faire. C’est lui qui détient l’information juste, pas l’intellect.
Et si nous avions désappris à écouter ce que le corps sait déjà ? Et si nous nous étions éloignés de notre instinct, de notre intuition, de notre intelligence naturelle ?
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Qu’est-ce qu’une croyance limitante ?
Une croyance limitante, c’est une idée considérée comme vraie, mais qui ne l’est pas. Elle agit comme une barrière invisible entre soi et son potentiel.
Elles peuvent concerner :
- soi-même : je ne suis pas capable, je ne mérite pas, je n’y arriverai jamais, je n’ai pas le droit de/à, c’est de ma faute, c’est moi le problème, je ne fais rien de bien, je ne suis pas quelqu’un de bien,…
- les autres : les gens sont tous comme ça, les autres ne comprennent pas, les autres sont comme si ou comme cela, les autres sont si ou cela, les autres ne sont pas capables, les autres croient/pensent ou vont croire/penser si ou cela, c’est de la faute des autres,…
- les lieux : c’est toujours là que ça se passe, ce lieu est si ou cela, c’est de la faute de cet endroit/quartier/ville, il ne fallait pas venir/s’installer ici,…
- les situations/événements : ça n’arrive qu’à moi, c’est toujours pour moi, c’est toujours sur moi que ça retombe, c’est à cause de… ou de untel…, ça ne marchera jamais,…
- la vie : c’est trop tard, ce n’est pas possible, ça n’arrivera jamais,…
Ces croyances façonnent la réalité perçue, non pas parce qu’elles sont vraies, mais parce qu’on les vit comme telles. Il s’agit d’une projection, d’un filtrage subjective de la vraie réalité.
Ce n’est pas la réalité qui limite l’être humain, c’est ce qu’il croit de la réalité.
L’exemple du bébé qui aurait peur d’apprendre à marcher
Imaginez un instant qu’un bébé intellectualise et/ou raisonne comme un adulte. Fort heureusement, son cerveau et son intellect ne sont pas encore assez développés pour que cela puisse arriver.
Qu’il se dise :
- J’ai peur de tomber
- J’ai peur de me faire mal
- J’ai peur d’avoir un accident
- J’ai peur d’apprendre à marcher
- J’ai peur de ne pas y arriver
- Je ne suis pas prêt
- Je ne suis pas assez fort
- Je ne suis pas capable
- Je vais me ridiculiser
- Les autres marchent mieux que moi
- Etc.
Ce bébé ne marcherait jamais. Il ramperait toute sa vie, convaincu qu’il vaut mieux ne pas essayer que d’échouer. Or, aucun bébé ne pense ainsi, parce qu’il n’est pas encore sous l’influence de son intellectualisation et prisonnier de ses croyances.
Il ressent l’appel du mouvement, il écoute son corps, il fait confiance à son instinct et en son corps. Il le laisse faire.
C’est plus tard, lorsque son intellect se développe qu’il peut être amené à apprendre ou à mimer l’intellectualisation des autres. Il ne s’agit pas d’accabler les parents. Ce phénomène est d’origine sociale et culturelle : il s’apprend par mimétisme, génération après génération.
C’est seulement plus tard, lorsque la pensée et l’intellectualisation prennent le dessus, que l’humain commence à se freiner lui-même, bloquer son potentiel, ses capacités ou ses dons.
À savoir
L’intellectualisation cherche à comprendre, à justifier,…
Le corps, lui, cherche à vivre et à déployer son potentiel.
Quand la croyance prend le contrôle, le potentiel se bloque, l’évolution s’arrête. Et les schémas se répètent. La dualité entre l’intellectualisation et le corps devient une réalité, avec tous les impacts et dysfonctionnements que ça peut engendrer à court, moyen et long terme. Place ensuite aux culpabilités, regrets,…
Les croyances limitantes intellectualisées
Certaines croyances sont simples à identifier (“je ne suis pas légitime”, “je suis un imposteur car je ne maîtrise pas ce sujet,…), mais d’autres se cachent derrière une forme de logique ou de raison : ce sont les croyances intellectualisées.
Exemples :
- Ce n’est pas rationnel
- Ce n’est pas possible car la science, la médecine,.. le sauraient
- Ce n’est pas vrai, c’est une mensonge ou une manipulation pour…
- Je ne peux pas changer, c’est ma nature
- Je n’ai pas le temps
- Je dois d’abord comprendre avant d’agir
- Je vais tout faire pour le faire changer d’avis ou de décision car il ne faut surtout pas que…
- Je ne suis pas encore prêt
On rentre en dualité avec le corps : on lui dit qu’on a peur MAIS pas de danger, on lui dit qu’on n’est pas capable ALORS qu’on l’est, etc. Ce qui déséquilibre, dérègle le fonctionnement fondamental du corps, sur tous les plans.
Elles paraissent cohérentes… mais elles sont souvent construites pour justifier l’immobilité, la peur, le déni ou le refus de traiter ses propres sujets, ne pas prendre ses responsabilités, ne pas assumer, se protéger de l’inconnu ou pour prendre le contrôle voire l’hypercontrôle de soi, des autres, des situations et événements.
Elles servent à se donner l’impression de se protéger par le contrôle, tout en bloquant sa propre évolution. Le corps, lui, dispose d’informations et de capteurs auxquels l’intellect n’a pas accès. C’est lui qui protège vraiment, de manière instinctive, objective et juste.
Les signes d’une croyance intellectualisée
L’intellectualisation ne se manifeste pas toujours par des symptômes visibles. Pourtant, certains signes ne trompent pas :
- Pensées incessantes, rumination, suranalyse
- Besoin de tout comprendre, tout anticiper
- Difficulté à “lâcher prise”, perdre le contrôle de tout
- Stress sans cause apparente
- Fatigue persistante, tensions musculaires
- Déconnexion du corps (difficulté à ressentir)
- Manque de confiance, auto-sabotage, culpabilité
- Symptômes physiques sans explication médicale claire
- Etc.
Ces signes sont des indicateurs que le corps ne circule plus librement : il compense, s’épuise, se dérègle.
Comment naissent les croyances limitantes
Les croyances se forment souvent dès l’enfance, à partir :
- des paroles reçues : tu es ceci ou cela, tu n’y arriveras pas, fais attention, tu fais n’importe quoi, tu comprends rien, tu n’y arriveras jamais,…
- des expériences vécues : échecs, humiliations, rejets, abandons,…
- des observations répétées : modèles familiaux, culturels, scolaires, religieux, sociaux,…
Elles s’ancrent, s’enracinent ensuite dans le corps : chaque pensée intellectualisée, chaque émotion non libérée, chaque stress et angoisses intellectualisées devient une empreinte, une information active. Chaque peur devient une tension. Chaque erreur devient un échec. Chaque échec un signal de repli, une auto-destruction de sa confiance en soi et de sa confiance en son corps.
À savoir
Chaque croyance crée une forme d’ordre artificiel dans le fonctionnement naturel du corps.
Le corps essaie de s’adapter, compenser, de ne pas subir, jusqu’à s’en épuiser, voire déconnecter pour s’en protéger et prioriser les fonctions vitales.
Les effets sur le corps et sur l’énergie
Une croyance limitante n’est pas qu’une idée : c’est une information, une vibration, un signal énergétique qui agit sur l’ensemble du système. Le corps y réagit immédiatement :
- tensions récurrentes, douleurs
- fatigue, asthénie
- désalignement postural
- troubles digestifs, hormonaux ou nerveux
- dérèglements émotionnels
- troubles de l’attention, concentration, mémoire,…
- blocages dans la communication et la créativité
- etc.
Plus la croyance s’ancre, plus la déconnexion s’installe.
Quelques exemples concrets
- Je ne mérite pas d’exister -> principe contraire à la vie (droit d’existence)
- Je ne peux pas, je n’ose pas être ce que je suis -> principe contraire à ce que l’on est, ce que l’on doit être et ce que l’on doit devenir (évolution)
- Je ne mérite pas d’être heureux ou heureuse -> auto-sabotage inconscient dès qu’une situation s’améliore
- Je dois tout contrôler pour que tout aille bien -> stress, surmenage, fatigue nerveuse,…
- Je ne suis pas fait pour ça -> blocage du potentiel créatif ou professionnel.
- Je ne peux pas changer -> stagnation, perte de sens, découragement, principe contraire à l’évolution
- Je ne trouverai jamais quelqu’un de bien, je ne pourrai jamais refaire ma vie avec quelqu’un -> auto-sabotage, conditionnement à l’empêchement
- Etc.
Vous vous reconnaissez dans certains de ces exemples ? C’est le signe qu’une croyance agit encore en profondeur. Via le corps, on peut la libérer.
Comment se libérer des croyances limitantes
La libération passe toujours par le corps. Tant qu’une croyance reste traitée par la pensée, elle peut s’atténuer mais pas disparaître.
Car il faut traiter le sujet par et avec le corps pour déprogrammer ces croyances, supprimer les ancrages, s’en libérer et rétablir les dysfonctionnements.
Le processus du Cabinet Nomade Énergétique :
- Identifier les croyances conscientes et inconscientes, les ancrages,…
- Décoder leurs origines et impacts sur tous les plans : corporel, émotionnel, énergétique,…
- Libérer les blocages, supprimer définitivement les ancrages/traumas
- Réparer, reconstruire, rétablir, réactiver, reconnecter tout ce qui doit l’être
- Réaligner tous les plans et systèmes
- Apporter les clés de compréhension et d’adaptation nécessaires
- Partager des outils, méthodes pour canaliser l’intellectualisation jusqu’à s’en défaire
Tant qu’une croyance est alimentée par l’intellectualisation, elle reste active.
Une fois vécue et libérée, elle devient transformation.
Nous ne naissons pas avec des croyances limitantes. Nous les apprenons, souvent sans le savoir. Mais nous pouvons aussi désapprendre à nous limiter.
Revenir au corps, c’est revenir à la source de la vie, là où l’évolution ne se discute pas : elle s’expérimente.
Comme le bébé qui marche, le mouvement vient d’abord de la confiance car il en a le potentiel.
Comprendre, c’est bien. Ressentir, c’est vital. Oser, c’est renaître.

