Aurélie VASSELIN Énergéticienne - Cabinet Nomade Énergétique

Traitons la Source pour en finir avec les Symptômes !

Checklist pendant un arrêt de travail : Burn-out, Black-out, harcèlement, souffrance au travail

Burn-out, harcèlement, souffrance au travail : la checklist pendant un arrêt de travail

Quand le corps, le mental ou le cœur disent stop, l’arrêt de travail n’est pas un échec : c’est un signal vital. C’est souvent la seule manière qu’a notre système de nous imposer une pause face à un environnement devenu nocif, toxique, insoutenable ou épuisant.

Pourtant, cette période d’arrêt peut vite se transformer en source d’angoisse : peur du jugement, incertitude sur la reprise, culpabilité, isolement, pression silencieuse de l’entreprise,… En état de souffrance, il est plus probable de commettre des fautes ou des erreurs qui peuvent se retourner contre soi-même.

Le Cabinet Nomade Énergétique accompagne de plus en plus de personnes confrontées à un burn-out, un black-out, un harcèlement ou une souffrance au travail. Cette checklist est née de ces accompagnements : elle a pour vocation d’aider à traverser cette période complexe avec plus de discernement, de bienveillance envers soi-même et de clarté sur les prochaines étapes.

👉 Cet article n’a pas pour vocation de donner un conseil juridique (chaque situation est unique et mérite un accompagnement adapté) mais d’offrir des repères concrets et protecteurs pour traverser cette période avec plus de recul et de sécurité.

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1. Pendant l’arrêt : priorité à la récupération

  • Se reposer, se soigner, récupérer physiquement, émotionnellement, intellectuellement et psychiquement.
  • S’entourer d’amour et de soutien : famille, amis, proches,… groupes de parole, communautés,… L’isolement accentue souvent la souffrance, et le lien humain est une clé de guérison.
  • Se faire plaisir avant tout pour penser à autre chose, retrouver des moments de bien-être, de joie ou autre : activités sportives, culturelles, artistiques, créatives,… lecture, cuisine, films, jeux,…
  • Ne pas entamer de démarches officielles durant cette période.
  • Laisser à l’entreprise la responsabilité du climat social. Ce n’est pas à la personne en souffrance de réparer les dysfonctionnements.
  • Noter les faits marquants et répétitifs (dates, propos, mails, SMS, comportements) pour :
    • poser les faits sur le papier et décharger l’intellect
    • prendre du recul, de la distance
    • objectiver la situation
    • garder une trace factuelle, utile en cas de besoin
Pendant l’arrêt de travail lié à un Burn-out, Black-out, harcèlement, souffrance au travail : priorité à la récupération : se reconstruire, pas se défendre
Comment le Cabinet Nomade Énergétique accompagne les personnes en arrêt de travail lié à un Burn-out, Black-out, harcèlement, souffrance au travail

Comment le Cabinet Nomade Énergétique peut vous accompagner ?

Le burn-out, le harcèlement ou toute forme de souffrance au travail ne sont pas uniquement des phénomènes psychologiques ou professionnels. Ils génèrent un impact profond sur les plans corporel, émotionnel et énergétique, qui laisse souvent une empreinte durable, voire des traumas : asthénie, surcharge intellectuelle ou émotionnelle, épuisement global, perte de sens et de repères, vide intérieur, troubles du sommeil, douleurs physiques, sentiment d’injustice, culpabilité ou perte de confiance en soi.

Chaque séance vise à traiter la source de la souffrance et non uniquement ses symptômes, afin de favoriser une reconstruction durable : émotionnelle, corporelle, énergétique et intellectuelle.

Les étapes les plus courantes :

  • Libérer ce qui bloque la récupération naturelle du corps et du mental :
    • les surcharges mentales, intellectuelles, émotionnelles, stress & angoisses
    • les chocs et traumas
    • les tensions corporelles nerveuses, musculaires,…
    • les blocages énergétiques
    • les culpabilités, les regrets, les peurs, la honte,…
  • Rétablir et reconnecter toutes les fonctions des plans corporels, émotionnels et énergétiques
  • Retrouver un équilibre émotionnel, intellectuel, corporel et énergétique afin d’amorcer un véritable processus de régénération
  • Réaligner tous les plans afin de favoriser la circulation et la production d’énergie
  • Reconstruire ou rétablir la confiance en soi dans sa structure énergétique la plus fondamentale, afin de sortir du vide intérieur et reprendre confiance
  • Reconnecter ses besoins réels, poser les limites
  • Réactiver ses capacités et son potentiel
  • Préparer la reprise avec davantage de sérénité et de stabilité, sans reproduire les schémas qui ont conduit à l’épuisement
  • Autres selon la situation

À savoir

Même si la démarche reste complémentaire à un suivi médical ou psychologique, elle agit en profondeur sur ce qui a été heurté, impacté ou désaligné, et permet de retrouver de l’énergie, de la force, de la clarté et la paix intérieure nécessaires pour se relever.

2. Comprendre ses droits

Consulter sa protection juridique, une association de salariés ou un avocat en droit du travail pour comprendre ses droits.

  • évaluer les risques d’un retour
  • identifier les démarches possibles
  • obtenir un avis neutre avant toute action

Beaucoup de personnes ignorent qu’elles ne sont pas tenues de partager la nature de leur arrêt de travail aux RH, à leur manager, aux collègues, etc.

Quelles que soient les parties prenantes concernées et leurs fonctions (direction, manager, RH, collègues,…) :

  • Copies de mails, SMS/MMS, messages d’applications internes (Teams, Slack,…), messages via des réseaux sociaux,…
  • Certificats médicaux, arrêts, comptes rendus du médecin du travail
  • Échanges, notes d’entretien ou de réunion, convocations, ordres de mission, comptes rendus écrits

-> À classer simplement, sans les relire sans arrêt, pour ne pas raviver le stress, les angoisses, le mal-être ou la souffrance.

3. Pendant un arrêt de travail, le contrat est suspendu

Le salarié ne fait plus partie de l’effectif actif de l’entreprise pendant la durée de l’arrêt. Le contrat de travail est suspendu mais non rompu. Il reste salarié de l’entreprise, mais n’est plus sous l’autorité hiérarchique tant que l’arrêt est en cours.

Cela signifie :

  • Il n’exerce aucune mission ni aucune activité professionnelle, même partielle.
  • Il n’a aucune obligation de répondre aux sollicitations de l’employeur, du manager ou des collègues.
  • L’entreprise n’a pas le droit de vous contacter pour des raisons professionnelles, sauf exception très spécifique (transmission d’un document administratif ou information nécessaire au maintien de droits par exemple).

À savoir

Tout contact professionnel pendant un arrêt peut être considéré comme une atteinte au droit au repos et une violation de la suspension du contrat de travail.

S’il y a pression, relance ou convocation, cela peut être assimilé à du harcèlement moral ou à une tentative de reprise déguisée.

À savoir

Un traitement temporaire peut être d’une grande aide : il ne vise pas à stigmatiser la personne en souffrance.

Le médecin du travail est un allié neutre, capable de formuler des préconisations officielles à l’entreprise sans vous exposer directement.

4. Avant la reprise : préparer la pré-reprise

Avant toute reprise, prendre rendez-vous avec :

  1. le médecin traitant.
    • Objectifs :
      • évaluer l’état de santé et la capacité à reprendre
      • prescrire un traitement ou le renouveler
      • prolonger l’arrêt de travail si nécessaire
      • recommander un temps partiel thérapeutique
      • orienter vers des spécialistes (psychologue, psychiatre,…)
  2. Et/ou le médecin du travail, dont la consultation est confidentielle et ne requiert aucune validation de l’entreprise (RH ou autre).
    • Objectifs :
      • évaluer l’état de santé et la capacité à reprendre
      • envisager un aménagement, un changement de poste ou une reprise progressive (temps partiel thérapeutique)
      • anticiper les risques de rechute ou de confrontation
      • poser les bases d’un plan d’action adapté et protecteur

5. Avant la reprise effective : quel entretien et avec qui ?

Si l’objectif est de rester dans l’entreprise :

  • Soit aucune alerte n’a été lancée en amont de l’arrêt de travail : il peut être préférable de ne pas lancer d’alerte RPS à ce stade.
  • Soit au contraire une alerte avait été lancée antérieurement, il convient de poser un cadre clair et sécurisé pour mettre fin à la situation qui génère ces RPS individuels et/ou collectifs.

L’entretien avec le manager selon la situation

Si votre manager n’est pas à l’origine de la souffrance (ou du signal d’alerte), et qu’une relation de confiance et de respect mutuel existe, une prise de contact peut être constructive.

Elle permet parfois de :

  • maintenir un lien humain, sans pression
  • partager des informations simples sur les modalités de reprise (ex. : date, organisation, retour progressif)
  • favoriser une reprise plus fluide et apaisée

Dans ce cas, il est recommandé de :

  • privilégier un échange bref et cadré
  • éviter d’aborder les causes de l’arrêt ou les tensions internes
  • et garder une trace écrite du contenu si des éléments professionnels sont évoqués

Si votre manager est impliqué dans la situation de souffrance, de harcèlement ou de conflit, surtout si des échanges ou des entretiens antérieurs avaient eu lieu pour parler de la situation et co-construire des solutions qui n’ont pas été respectées ou mises en place :

  • consulté le médecin du travail (pré-reprise)
  • idéalement, obtenu un avis juridique ou de votre protection juridique
  • échangé avec le service RH, RPS (PsychoSociaux), le service médical interne de l’entreprise s’il existe,…

Tout échange direct, même anodin, pourrait :

  • être interprété comme un signe de reprise anticipée
  • vous exposer émotionnellement
  • ou compromettre la neutralité des démarches futures (médiation, alerte RPS, etc.)

Le contact avec le manager avant la reprise n’est ni à proscrire ni à encourager systématiquement. Il doit être évalué selon le niveau de confiance, la posture relationnelle et la sécurité psychologique du salarié.
En cas de doute, il est préférable de faire transiter les échanges via les RH ou autres services adaptés ou encore d’attendre le rendez-vous de pré-reprise avec le médecin du travail.

L’entretien avec le service RH, RPS, QVT ou autres

L’entretien avec le service RH et autres cellules (RPS – Risques PsychoSociaux), QVT (Qualité de vie au travail), CSE (Comité Social d’Entreprise), service de médecin interne ou autres est vivement recommandé, selon le niveau de confiance et la posture relationnelle entretenus avec ces différentes parties prenantes.

L’objectif étant de sécuriser la reprise dans les meilleures conditions : qu’elles soient favorables à votre bien-être/productivité/performance, votre sécurité/sérénité et d’éviter une rechute, qui pourrait s’avérer plus destructrice que la précédente.

Ces entretiens peuvent :

  • S’appuyer sur les préconisations du médecin du travail (document neutre et officiel)
  • Exprimer un souhait de retour constructif, mais sous conditions garantissant la sécurité de la santé
  • Évoquer les possibilités de :
    • médiation interne
    • accompagnement RPS (Risques PsychoSociaux)
    • accompagnement d’un représentant ou d’un tiers neutre lors des échanges
  • Explorer les possibilités, les options :
    • changement de service et/ou de poste
    • changement de manager et/ou d’équipe
    • évolution professionnelle

À savoir

Revenir au travail ne signifie pas reprendre comme avant. C’est choisir de le faire autrement, avec plus de limites saines et de bienveillance envers soi-même.

Toujours valider chaque étape avec un professionnel juridique avant de projeter, organiser ou formaliser quoi que ce soit.

6. Observer la posture de l’entreprise

Deux cas de figure :

  • ouverts et bienveillants : co-construction d’un plan de reprise (aménagement, changement managérial, médiation externe, planning allégé…)
  • défensifs ou dans le déni : possibilité d’une alerte RPS (courrier factuel, copie au médecin du travail, voire à l’inspection du travail si nécessaire).

À savoir

Toujours valider chaque étape avec un professionnel juridique avant de formaliser quoi que ce soit.

Il est assez courant d’entendre que les premiers entretiens ou les échanges se soient bien passés, mais qu’il y ait ensuite un revirement de situation. Malheureusement, des acteurs de l’entreprise peuvent se rétracter, revenir sur leurs positions, laisser faire ou prendre partie en faveur des personnes à l’origine des tensions, des conflits, de la mise au placard ou d’autres situations similaires. Ils se couvrent et se protègent eux-mêmes face à la pression ou politiques exercées afin de conserver leurs positions et leurs postes,…

D’autres situations mettent en exergue que certaines personnes ont été désignées pour favoriser la performance de l’entreprise au détriment de l’humain. Il s’agit d’un paradoxe d’auto-sabotage collectif car un collaborateur sera toujours plus productif et performant dans un climat social, managérial et organisationnel à la fois bienveillant et structuré.

Pire encore quand des personnes ont pour mission de ‘nettoyer’ les effectifs, sans que l’entreprise en supporte les coûts, surtout lorsque les collaborateurs ont une certaine ancienneté. La pression et les comportements inappropriés voire excessifs servent dans ce cas à “pousser” le collaborateur à partir de sa propre initiative, car “il n’en peut plus” ou “il est à bout” (démission, rupture conventionnelle sans compensation,…). Fort heureusement, cette stratégie n’est pas étendue à toutes les entreprises.

Dans tous les cas, la question de la responsabilité sociale et sociétale est un enjeu majeur dans notre société et les entreprises. Les réglementations actuelles ne limitent pas clairement les RPS individuels et collectifs ; elles laissent parfois la porte ouverte à ce que ces situations se propagent et s’amplifient.

7. Médiation ou reprise encadrée

Si une médiation est proposée :

  • Demander qui la conduit (interne ou externe)
  • Accepter seulement si la neutralité est garantie
  • Exiger une trace écrite des engagements et conclusions

Pendant cette phase :

  • Conserver toutes les traces écrites (mails, dates, comptes rendus, etc.)
  • Ne jamais rester seule avec la personne mise en cause sans cadre clair
  • Rédiger un mail de suivi après chaque échange pour formaliser les faits
  • Objectifs du rendez-vous :
    • évaluer l’état de santé et la capacité à reprendre
    • envisager un aménagement, un changement de poste ou une reprise progressive
    • anticiper les risques de rechute ou de confrontation
    • poser les bases d’un plan d’action adapté et protecteur

À savoir

L’implication d’un syndicat ou d’un représentant du personnel dépend du contexte : leur neutralité, influence réelle, absence de politisation et rapport de confiance doivent être évalués avant de s’appuyer sur eux.

8. Soutien et relais possibles

  • Protection juridique (souvent incluse dans les contrats habitation ou bancaires)
  • Avocat spécialisé en droit du travail
  • Médecin du travail
  • Syndicats (sous réserve de leur position et de la confiance instaurée)
  • Cellule RPS ou cellule d’écoute interne (si distincte des RH)
  • Associations d’aide aux victimes ou de santé au travail
  • Inspection du travail en dernier recours

Cet article ne remplace en aucun cas un avis médical, juridique ou professionnel.
Il vise à offrir des repères pour mieux se protéger, se reconstruire et se repositionner après un épisode de souffrance au travail.
Préserver sa santé n’est jamais une faiblesse, mais une forme de courage.